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DC FieldValueLanguage
dc.contributor.authorSaliou, Catherineen_US
dc.date.accessioned2022-12-13T07:47:59Z-
dc.date.available2022-12-13T07:47:59Z-
dc.date.issued2006-
dc.identifier.urihttps://scholarhub.balamand.edu.lb/handle/uob/6348-
dc.description.abstractPeu de villes antiques nous paraissent aussi familières qu'Antioche de Syrie au quatrième sièc1e (Fig. 1-2) : pour aucune autre en effet nous ne disposons d'une description comparable, par son ampleur et son apparente précision, àla longue évocation qu'en fit le rhéteur Libanios dans l'un de ses discours les plus célèbres. Le discours XI de Libanios, qui nous a été transmis sous le titre d’Antiochikos, est tout entier consacré à l'éloge de la cite d'Antioche de Syrie. L'éloge de cite est abondamment pratique par les orateurs de la période impériale et de l'Antiquité tardive (Pernot 1981 ; Pernot 1993 : 178-216 ; Bouffartigue 1996). Il est également l'objet d'une élaboration normative dont témoignent notamment les deux traites de Ménandre de Laodicée ou "Ménandre I" et du pseudo-Ménandre ou "Ménandre II" (Russell, Wilson 1981). L'éloge de cite trouve place dans la plupart des types de discours distingués par la classification que propose le pseudo-Ménandre, fondée sur les circonstances et la fonction de la prestation oratoire. Plusieurs indices montrent que l'Antiochikos fut rédigé à l'occasion des Jeux Olympiques d'Antioche: le faubourg de Daphné, où avait lieu une partie des épreuves olympiques, est systématiquement présent dans chacun des principaux développements ; le discours semble même avoir été prononcé, non à Antioche, mais à Daphné ; surtout, l'orateur consacre, immédiatement avant la conclusion, un bref développement aux Jeux Olympiques (§ 268-269), conformément à la règle selon laquelle un discours "panégyrique", c'est-à-dire "à l'époque impériale, une œuvre [ ... 1 qui a pour fonction de louer [une] fête et tout ce qui s'y rapporte" doit comporter, après l'éloge de la cité organisatrice de la fête, celui de la compétition dont elle est l'occasion (Pernot 1993 : 93). L'Antiochikos est donc un discours panégyrique, et plus précisément un discours olympique, qui se singularise cependant par la place très réduite accordée à l'éloge des Jeux Olympiques proprement dits (§ 268-269), et l'extension démesurée de l'éloge de la ville d’Antioche. Il fut compose pour les Jeux Olympiques de 356 (Petit 1983). Il convient cependant de distinguer le texte que nous lisons actuellement de la prestation orale de 356. Il est peu probable que les développements historiques du discours, en particulier ceux qui traitent des relations privilégiées entre Antioche et les dieux du paganisme, aient jamais été prononcés (Wiemer 2003). De plus, Libanios avait coutume de réviser ses discours avant d'en diffuser la version écrite et des traces de remaniements sont perceptibles dans le texte dont nous disposons.en_US
dc.language.isofreen_US
dc.publisherUniversity of Balamanden_US
dc.subjectEauen_US
dc.subjectEloge D'antiocheen_US
dc.subjectLibaniosen_US
dc.titleRhétorique et Réalités : L'eau dans L'éloge D’Antioche (Libanios, OR. XI)en_US
dc.title.alternativeالبلاغة والوقائع: الماء في كتاب ((ايلوج انطاكية))en_US
dc.typeJournal Articleen_US
dc.description.issue13en_US
dc.description.startpage7en_US
dc.description.endpage27en_US
dc.date.catalogued2022-12-13-
dc.description.statusPublisheden_US
dc.identifier.openURLhttp://olib.balamand.edu.lb/balamand_publications/journals/chronos/chronos_13/article_1.pdfen_US
dc.relation.ispartoftextChronosen_US
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